Détruite en grande partie par la crue de la Vésubie, le 2 octobre dernier, la pisciculture de Roquebillière a redémarré son activité partiellement. Ce qui a été fait grâce à la solidarité de nombreux bénévoles venus nettoyer les bassins. Mais d'importants travaux restent à réaliser. Des réparations qu'Yves Courtois, responsable de la pisciculture de Roquebillière, estime à plusieurs centaines de milliers d'euros. Cinq mois après la publication de l'état de catastrophe naturelle, cet exploitant attend toujours d'être indemnisé par son assurance.
À Saint-Martin-Vésubie, cent maisons ont disparu, emportées par la rivière et une quarantaine est en sursis. C'est le cas d'un immeuble. Ivan Motte, le maire du village, attend toujours les conclusions des expertises bâtimentaires. "Il faut savoir si conforter un bâtiment comme ça, les digues de confortement de chaque côté ne vont pas coûter plus cher que le bâtiment", a-t-il affirmé. Il n'est pas facile de trouver des terrains pour reconstruire en montagne. Cela constitue un autre problème. Pour cela, le maire doit faire évoluer le plan local de l'urbanisme, ce qui prendra plusieurs années.
L'attente est interminable pour les sinistrés. Cinq mois après la catastrophe, beaucoup de dossiers d'indemnisation en sont toujours au stade de l'instruction.
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le dimanche 14 février 2021, 20h01.