Serengeti, joyau de l’Afrique. Près de 15 000 kilomètres carrés de vie sauvage. Spectacle à guichet fermé qui conforte la Tanzanie comme destination-voyage de premier plan, 25% de ses recettes extérieures viennent de touristes de safari. Mais derrière le tableau idyllique, sitôt franchi les limites non-clôturées, il y a de la circulation routière, des villages et donc, des plantations piétinés, des chèvres attaquées par les fauves.
La nature ne se domestique pas. Une évidence rappelée par l’autorité nationale des parcs. “Particulièrement, en ce moment, lors de la grande migration. les éléphants se mêlent aux gnous, ils sortent du parc vers le nord et en remontant, ils traversent des terrains agricoles. Et là, il y a un conflit entre les animaux et les êtres humains”, explique la directrice adjointe du Tanzania National Parks (TANAPA), Béatrice Kessy.
Parfois, les frictions entraînent même une baisse du nombre d’animaux, comme pour les chimpanzés de Gombe, à l’est du pays. La population de primates diminue inexorablement avec la disparition de la forêt alentour. Sans attendre la thrombose de ses quinze autres parcs nationaux, l’État a imaginé des aires de gestion de la faune. Découvrez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus.
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le dimanche 4 juillet 2021, 20h28.