Hors Covid, les reconstitutions peuvent être gigantesques et impliquer plusieurs pays. Ce fut le cas par exemple à Waterloo (Belgique) en 2015. Six mille soldats y étaient réunis. Et pour être crédible dans le peloton, chaque détail compte, depuis les boutons estampillés 37ème régiment jusqu'aux épaulettes. Tous les costumes sont confectionnés à la main.
Dans l'esprit des reconstituteurs rencontrés par nos reporters, nous sommes le 14 juin 1807 et ils s’apprêtent à remporter la bataille de Friedland face à la grande armée russe. Et comme chaque bataille se prépare longuement, ces passionnés se retrouvent dans le jardin de Walter Rocher, le président de l'association de reconstitutions historiques "Le Chant du Départ" à Lalbenque. Et quand tout est prêt, direction le parc du château voisin. C'est là que le peloton a passé la nuit.
Chaudronnier, professeur de mathématiques, infirmier, élève en cinquième, ... Dans ce groupe, aucun profil type derrière l'uniforme. Le seul file rouge, la passion de l'histoire vivante. Et étonnamment, nous ne retrouvons aucun fan de Napoléon. Ceux qui les intéressent c'est plutôt la vie du soldat.
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le dimanche 2 mai 2021, 20h37.