À Fort Myers (Floride), les assurances habitations ne comportent pas de volet inondation. Donc, sur les deux millions de personnes qui vivent dans les zones sinistrées après le passage de l’ouragan, seulement 29 % sont assurés contre ce type de risque. La maison d’une des habitantes a perdu deux pièces dans l’ouragan, soit la buanderie et le salon. Comme la majorité des maisons du quartier, la sienne non plus n’était pas assurée contre les inondations et les ouragans. Il ne lui reste plus qu’une solution, "se débrouiller tout seul", dit-elle.
Il existe trois raisons pour lesquelles il y a si peu d’assurés. D’abord, le coût de ces assurances inondations ou ouragans est exorbitant. Avec la fréquence des tempêtes en Floride, le prix d’une assurance habitation est trois fois plus élevé que dans le reste du pays. Ensuite, le taux de remboursement est généralement très faible. Enfin, les assurances privées font faillite parce qu’il y a tant de catastrophes naturelles, qu'elles n’arrivent pas à faire face financièrement. Or, les dégâts causés par l’ouragan Ian sont estimés à plus de 30 milliards d’euros.
TF1| Reportage A. Monnier, H. Ecarnot
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le dimanche 2 octobre 2022, 13h04.