À travers ces rayons de supermarché se cache un monde invisible. Pour y accéder, un seul passage, vous le connaissez mais ne le regardez jamais. Vous ignorez même peut-être ce qu’il y a derrière un code-barre. Sur votre flacon de shampoing, votre jean, votre paquet de coquillettes, il est partout. Six milliards de code-barres sont scannés chaque jour sur la planète. Le GS1, c’est l’instance qui les régule, l’ONU des code-barres. Elle les délivre, les conserve pour qu’un produit soit identifié de la même manière dans le monde entier, que ce soit universel et facile.
“Les deux premiers chiffres, c’est les chiffres du code qui concerne le pays. Ensuite, nous on délivre un préfixe à l’entreprise. Et la fin du code va servir à l’entreprise à identifier de manière unique ses produits”, nous explique François Deprey, président exécutif de GS1 France. Les barres ne sont qu’une traduction graphique du code. S’il veut être vendu largement, un produit doit en avoir un. Et sa location annuelle ne coûte pas si chère aux entreprises.
Le premier article à avoir été doté des fameuses barres, c’est un paquet de chewing-gum, scanné dans un magasin de l’Ohio en 1974. Son arrivée timide dans notre pays se fait six ans plus tard, en 1980. Gain de temps, fiabilité, l'avantage est évident. Pour découvrir l’intégralité de ce reportage, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le vendredi 30 avril 2021, 20h23.