Dernier préparatif, dernier réglage et test lumière des équipements avant une émission qui demain soir sur TF1 verra défiler les huit principaux candidats à l'élection présidentielle. Huit adversaires qui n'auront pas tous le même temps de parole. Car leur passage sur nos antennes en période électorale répond à des critères très précis fixés par le gendarme de l'audiovisuel, l'Arcom. L'objectif est de respecter le principe de l'équité.
Pour Anne Grand d'Esnon, membre de l'Arcom, "Il ne suffit pas de dire 'je suis candidat' en fait. C'est en fonction du nombre d'élus, des groupes politiques à l'Assemblée, des sondages, de la mécanique de campagne et les résultats aux précédentes élections. Des critères qui expliquent, par exemple, lorsque l'écologiste Yannick Jadot cumule sur l'antenne dix minutes d'expression. En comparaison, Emmanuel Macron doit avoir environ 35 minutes de temps de parole.
S'ajoute aussi un autre critère appelé "Contribution à l'animation du débat" : meeting nombreux, multiplication des déplacements et présence sur les réseaux sociaux notamment. CE que fait la socialiste Anne Hidalgo. En plus d'être adossé à un parti politique historique, présent dans toutes les élections, avec un important réseau d'élus locaux. Certes, très loin dans les sondages, elle dispose donc d'un temps de parole supérieur par rapport à d'autres candidats, commet Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont Aignan, jean Lassalle et Philippe Poutou.
Les règles changeront deux semaines après le premier tour. À compter du 28 mars, les douze candidats sont soumis à une égalité stricte du temps de parole et seront tous conviés sur le plateau du 20H de TF1.
TF1 | Reportage M. Chantrait, F. Leenknegt
Le Journal du week-end a été diffusé sur TF1 le dimanche 13 mars 2022, 20h36.