C'est une tout autre perspective qui se dessine non plus comme on croyait un accident, c'est-à-dire le confinement suivi d'une reprise. C'est un état persistant où l'économie est diminuée et nécessite un soutien public massif. D'où les aides publiques supplémentaires annoncées pour un milliard d'euros au moins qui s'ajoute aux quelque 70 milliards déjà décaissés ou promis. Sans oublier la partie des 120 milliards de prêts garantis par l'État qui ne sera pas remboursé à cause des faillites.
Pour faire bonne mesure, il faut rajouter le déficit de la sécu, 45 milliards. Celui de l'assurance-chômage, 25 milliards. Comptez encore sur le futur soutien sur fond public aux entreprises de transports effondrés : Air France, Aéroport de Paris, la SNCF... Et à cela s'ajoute enfin la baisse des recettes fiscales, au moins 50 milliards d'euros.
À ce jour, la facture de la crise covid pour l'État se situe donc entre 200 et 300 milliards pour la seule année 2020. ça représente près de trois années de recettes de l'impôt sur le revenu, financé par le déficit, c'est-à-dire par la dette.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 15/10/2020 présenté par Gilles Bouleau sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 15 octobre 2020 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
Le journal de 20h a été diffusé sur TF1 le jeudi 15 octobre 2020, 20h28.