W9 réagit à l'actualité ! Ce soir, numéro spécial d'« Enquêtes criminelles», consacré à l'affaire Agnelet, cet ancien avocat accusé du meurtre de sa maîtresse, Agnès Le Roux, en 1977.
Au lendemain de son 3ème procès, riche en rebondissements, Sidonie Bonnec et Paul Lefèvre rassemblent les pièces de ce gigantesque puzzle judiciaire.
Quels sont les éléments qui accusent Maurice Agnelet ? Ceux qui le disculpent ? Comment expliquer que 37 ans après les faits, la famille de l'accusé ait offert aux jurés le spectacle d'un incroyable règlement de compte familial...
Procès de Maurice Agnelet : l'incroyable règlement de compte familial
C'est un revirement inattendu pour ce qu'il est convenu d'appeler un feuilleton judiciaire qui dure maintenant depuis 37 ans.
Guillaume, l'un des deux fils de Maurice Agnelet, accuse son père d´avoir tué en 1977, sa maîtresse, Agnès Le Roux, 29 ans, fille d'une riche famille, propriétaire d'un des plus grands casinos de la Côte d'Azur.
Le témoignage de Guillaume est un rebondissement de taille.
D'abord parce qu'il a transformé le procès en un gigantesque règlement de compte familial. Et puis surtout parce que ses révélations apportent un témoignage direct sur l'implication éventuelle de Maurice Agnelet.
Depuis toutes ces années, aucune preuve matérielle n'existe pour accuser formellement l'ex-avocat. Pas de témoignages, pas de corps, pas d'indices. Il n'y a qu'un faisceau de présomptions.
Alors, lorsqu'à l'audience, Guillaume, le fils, vient dévoiler ce qu'il appelle un secret de famille, cela fait l'effet d'une bombe. Devant les jurés, il explique avoir reçu à l'âge de 16 ans, les confidences de son père : « Il m'a dit, tant qu'ils ne retrouvent pas le corps, je suis tranquille et moi le corps je sais où il est »...
Pendant 30 ans, Guillaume a gardé le silence mais aujourd'hui il explique qu'il ne pouvait plus vivre avec ce terrible secret sur la conscience.
« Enquêtes criminelles » revient sur les dessous de ce fait divers unique dans l'Histoire judiciaire française !
Pourquoi la jeune héritière a-t-elle disparu ? S'agit-il d'un meurtre ? Quels éléments accusent son ancien amant ? Y-a-t-il des doutes sur son implication ? Pourquoi son fils, Guillaume, a-t-il aujourd'hui décidé de parler près de 30 ans après les faits ?
Sexe, crime et perversité : l'affaire Sarrasin
13 octobre 1995, RN 75, commune de Montagnat (Ain).
Ce jour-là, un riverain découvre dans un fossé le corps sans vie de Sébastien Faisant, 24 ans. Il a été égorgé et criblé de balles. Pas de témoin, aucune empreinte : l'enquête s'annonce difficile. L'hypothèse d'une affaire de mœurs semble la plus plausible car les gendarmes apprennent que la victime était employée dans un sex-shop et fréquentait le milieu libertin.
D'ailleurs, Sébastien avait, le jour de sa mort, justement rendez-vous avec un couple échangiste : Patrick Sarrasin, 40 ans, et sa maîtresse, Danielle Guillet, une mère de famille de 35 ans.
Le couple a-t-il donné un rendez-vous coquin au jeune Sébastien Faisant ? La rencontre a-t-elle mal tourné ?
Tout le laisse penser car en fouillant le passé de Patrick, les enquêteurs découvrent qu'ils ont affaire à un homme à la fois violent et pervers, doublé d'un escroc notoire.
Et surtout, ils apprennent que l'ex-mari de Danielle, Gilles Guyonnas, un garagiste de la région, a trouvé la mort un an auparavant dans un bien curieux accident de la route.
Alors, ces mystérieux amants auraient-ils éliminé le mari gênant, avant d'assassiner sauvagement l'un de leurs partenaires sexuels ?
Ce dossier va mener les enquêteurs sur les traces d'un terrifiant puzzle macabre...
Émission déconseillée aux moins de 10 ans.
Enquêtes criminelles a été diffusé sur W9 le mercredi 23 avril 2014, 22h55.